Sur Instagram, je suis beaucoup de personnes intéressées par
le zéro déchet, contre le plastique à usage unique et pour une vie plus saine
et naturelle. Cela implique aussi beaucoup de posts informatifs sur les
catastrophes naturelles et les conséquences de la pollution sur les animaux.
Dans les médias aussi les informations de ce type font l’actualité tous les
jours.
Dans ce contexte, beaucoup s’interrogent sur notre avenir et
celui de la planète et les avis, parfois très pessimistes, peuvent vite donner
le cafard. D’ailleurs il existe un terme désignant cela : l’éco-anxiété.
Aujourd’hui je vous donne quelques astuces et autres
informations pour essayer de rester positif !
- Informez-vous AUTREMENT :
Depuis que j‘ai vu le film
« Demain » de Cyril Dion et Mélanie Laurent, j’en suis convaincue :
il existe beaucoup de solutions et autant s’informer sur ce qui bouge dans le
bon sens que de continuer à ressasser toujours les mêmes problèmes angoissants
(l’image de l’ours polaire tout maigre à la dérive sur son bloc de glace, par
exemple).
Nous sommes de plus en plus de personnes partout dans le
monde à nous préoccuper des questions environnementales. Parmi ces personnes,
il y a des scientifiques, des inventeurs et des entrepreneurs qui passent à
l’action avec, souvent un grand impact. Il y a ces jeunes ingénieurs qui ont
inventé le bateau ramasseur de plastique. Comme cela il y en a de tous âges et
dans beaucoup de pays. On peut même s’attendre à ce qu’il y en ait de plus en
plus, puisque la nouvelle génération se sent beaucoup plus concernée par ces
problématiques comme le démontre le succès de « Fridays for future ».
Cette façon de s’informer donne de l’espoir et aussi de
l’impulsion pour peut-être avoir une idée d’action concrète soi-même.
En plus d’être très anxiogène, le fait de ne s’informer que
sur les problèmes, est une démarche à sens unique, limitée, car axée sur
l’aspect négatif. A contrario, le fait de découvrir les solutions qui
existent offre un champ de vision beaucoup plus large touchant à toutes les
thématiques sociétales, économiques et scientifiques. Beaucoup de ces solutions
sont globales, en plus de résoudre un problème environnemental, elles
améliorent aussi les conditions sociales ou économiques d’un groupe de
personnes.
Mons Clint, île de Mon, Danemark |
- PROFITEZ de la nature aussi souvent que vous le pouvez :
J’ai l’impression qu’il y a un avant et un
après la « démocratisation » du zéro déchet. Quand Béa Johnson ou la
famille presque zéro déchet ont commencé, ils se sentaient bien seuls.
Aujourd’hui, c’est devenu une mode. Ecologie ne rime plus avec
baba-exclu-du-reste-de-la-société-avec-ses-habits-multicolores. C’est
maintenant l’affaire d’un plus large groupe de personnes interconnectées à
travers le monde et aux origines diverses. Parmi elles, il y a des personnes
qui ont un passé de sur-consommateurs et qui ont changé leurs habitudes petit à
petit. Donc pas forcément des personnes connectées à la nature, comme l’est le
cliché que l’on a de l’écolo qui a émergé dans les années 70. Eh bien à tous
les nouveaux zéro-déchéteurs (dont je fais moi-même partie), allez voir au-delà
de vos magasin en vrac et producteur bio : sortez !
Vendredi dernier, je suis sortie en forêt pour la première
fois seule avec Choupie. Le fait de profiter de la nature dès que l’on peut est
très apaisant (c’est valable aussi pour tous les autres petits tracas du
quotidien : stress, fatigue…).
Concentrez-vous sur VOS ACTIONS :
la
transition vers un mode de vie plus respectueux de l’environnement est un long
travail sur soi se traduisant par une suite de petites actions de la vie
quotidienne. Parfois, on stagne ou on a l’impression de ne pas en faire assez.
Il faut se fixer des objectifs et se rappeler le chemin parcouru. Ainsi, on
peut être fier de tout ce que l’on a mis en place et se dire que “c’est un
petit pas pour l’homme, mais un grand pas pour l’humanité”.
Effectivement, face aux grandes multinationales, on ne fait
pas le poids. Et on peut perdre rapidement son enthousiasme des débuts, si l’on
commence à comparer les emballages qu’on a réussi à éradiquer de son bac de tri
aux quantités astronomiques de déchets produits tous les jours partout sur
terre. On a le choix d’agir ou pas. On a le choix de faire partie de la vague
de changement et de protestation qui a lieu actuellement ou de continuer à se
dire que de toute façon nos petites actions n’auront aucun impact. « La
pluie est faite de millions de petites gouttes. »
Ces actions que l’on accomplit jour après jour sont parfois
des habitudes qu’on a troquées contre une alternative plus écolo. Le fait
d’avancer dans la démarche écologique pas à pas, confère à chaque action une
importance particulière. Le changement opéré a été mûrement réfléchi et il
devient lourd de sens. On ne fait plus les choses mécaniquement ou par dépit,
mais par choix assumé. C’est un peu comme dans le processus du minimalisme.
Quand je suis en transition vers un dressing minimaliste, chaque pièce que je
décide de garder ou que je me procure est porteuse de sens et acquiert plus de
poids. Les pièces qui sont passées sous le crible de la sélection minimaliste
deviennent indispensables, on y est très attaché et elles acquièrent par
là-même, un nouveau statut. Le choix conscient qui a eu lieu ainsi que le
nouveau statut qu’il leur a conféré, les haussent au rang d’objets aimés. Et
c’est cette attention toute particulière, cet attachement qui feront qu’ils
nous accompagneront bien plus longtemps que des objets acquis dans une logique
consumériste.
Quelle satisfaction personnelle que de voir son bac de tri
diminuer à vue d’œil, réussir à refuser une paille ou savoir qu’on ne rejette
pas de micro-plastique dans les eaux usées grâce à des cosmétiques naturels.
Retrouvez CONFIANCE en l’Homme :
la
majorité des civilisations qui ont existé avant nous ont disparu, mais jamais
l’homme n’a laissé son espèce s’éteindre. Les mythes et histoires
apocalyptiques ont toujours existé, mais la fin du monde n’est jamais arrivée.
Effectivement nous sommes entrés dans une période sombre de l’histoire humaine
(et ce n’est que le début), mais cessons de penser au pire. Notre civilisation
n’a jamais été si avancée, ni eu autant de moyens techniques et financiers. Je
veux bien croire qu’il y aura des solutions, qu’il n’est pas encore trop tard pour
inverser le cours du changement climatique et que certains mettrons au profit
de tous de nouvelles inventions et/ou les moyens financiers nécessaires pour
sauver l’humanité.
Un peu partout dans le monde, de nouvelles initiatives se
développent pour explorer de nouvelles façons de vivre ensemble dans le respect
de la nature. Des jardins citadins sur les espaces publics ou sur les toits
fleurissent tout en créant du lien social, des chercheurs travaillent tous les
jours au remplacement de l’énergie nucléaire par une énergie propre ou à des
machines pouvant absorber du CO2, le zéro déchet et la réduction de
consommation de viande font tous les jours de nouveaux adeptes, des
entrepreneurs créent de nouvelles entreprises soucieuses de s’inscrire dans une
démarche locale, respectueuse de l’environnement et des êtres-vivants et enfin
des jeunes manifestent tous les vendredis pour que les politiciens prennent
leurs responsabilités.
Nous allons de l’avant et nous sommes tous les jours plus de
personnes à ajouter notre pierre à l’édifice. Ces efforts finiront par porter
leurs fruits tôt ou tard. Il faut y croire !
© Copyright octobre 2019 Lucie Lebe Tous droits réservés
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