vendredi 26 octobre 2018

Comment consommer mieux? Comment consommer moins?


J'ai commencé à rédiger un article sur tout ce que j'avais commencé à faire ou ce que je faisais déjà pour être plus écolo. Et puis ça m'a semblé trop bateau: vinaigre blanc pour le ménage, ça n'a plus rien d'original. Alors voici mes réflexions et trouvailles sur le zéro déchet. 

  • Garde-robe: avoir dans sa garde-robe une petite robe noire multi-positions comme celle de Béa Johnson. Faire le tri et ne garder que les pièces que l'on porte vraiment. Je l'ai fait et j'ai un gros sac à amener à la Croix Rouge. Maintenant l'idée c'est de compléter le dressing avec des pièces d'occasion, des marques écolos quand j'ai vraiment besoin de quelque chose. A ce stade de mes recherches, j'ai opté pour les marques Arme dangels, Veja et Scotch and Soda qui ont des actions concrètes pour améliorer la qualité et la durabilité de leur tissus et qui se soucient du bien-être des ouvriers de la filière. Exit la fast fashion. Je vais amener mes bottes vieilles de dix ans réparer. Elles sont encore en bon état, il n'y a que la semelle à changer. 
  • Salle de bain: A quoi ça sert d'utiliser des lingettes démaquillantes lavables si on met un produit chimique dessus qui repartira dans les eaux usées? L'huile de jojoba (bio, première pression à froid) est parfaite pour démaquiller les yeux et les peaux mixtes, grasses ou à tendance acnéique. Je me suis mise aux savons et shampoing solides. Mais il m'a été impossible de trouver des produits sans emballage dans ma ville. Je voulais trouver une pierre d'alun sans support plastique et c'est dur, mais je ne perds pas espoir, je n'ai pas encore fait tous les magasins bio. 
  • Cuisine: l'aberration de notre mode de consommation, c'est d'acheter du bio qui vient de loin ou du bio emballé dans du plastique. Pour éviter ça, je ne vois pas d'autre solution que de se tourner vers les commerçants locaux et oublier la grande distribution. Ce n'est pas toujours facile au quotidien de se dégager des moments pour aller faire ses courses, non plus à l'hypermarché du coin, mais au marché ou chez les producteurs directement. J'ai abandonné l'idée de manger de l'avocat au petit déjeuner parce que c'est sain. Ils viennent du Pérou ou d'Israël et leur culture a un gros impact sur la planète. Mon idée maintenant ce serait de commencer par acheter tous mes produits secs (pâtes, féculents, etc.) en vrac. 
  • Slow Noël: Noël approche et avec lui son lot d'excès. Comme l'année dernière j'offrirai un jouet d'occasion à ma fille. Pour les autres je privilégierai les cadeaux faits main et les cadeaux d'expérience. J'ai même trouvé une technique japonaise pour emballer les cadeaux avec du tissu: le furoshiki.
  • Et oui depuis plus d'un an, je fais mon ménage avec des produits naturels. 
 Les choses bougent, j'en suis convaincue. Peu à peu, de plus en plus de gens prennent conscience de leur impact écologique et se tournent vers le zéro déchet ou réfléchissent à la manière de les réduire. Des magasins ou cafés zéro déchets ouvrent leurs portes dans toutes les grandes villes. L'Union européenne vient d'interdire les objets en plastique à usage unique. Un étudiant néerlandais a lancé le projet "Ocean Cleanup" pour nettoyer les océans. Même si l'efficacité de ce système n'est pas encore été prouvée, c'est un bon début.

Ma trousse de maquillage Diy


Et vous qu'avez-vous fait cette semaine pour réduire votre empreinte environnementale ?

dimanche 7 octobre 2018

Thérapie de groupe vs thérapie individuelle

Après une thérapie individuelle pendant deux ans, j'ai commencé une thérapie de groupe il y a quelques mois. Je ne voulais pas continuer mon traitement sans thérapie, l'alliance des deux étant le meilleur gage de guérison.


Pour ma thérapie seule j'avais mis du temps à m'adapter, je ne savais pas trop de quoi parler et j'avais eu longtemps ce sentiment que je n'en avais pas besoin. L'un des objectifs était de trouver la raison de mes épisodes psychotiques (voir ma maladie mentale). Une fois avoir trouvé ce qui ressemblait à une cause et après avoir raconté toute ma vie, je ne savais plus quoi raconter à ma psy et j'ai donc décidé d'arrêter la thérapie. Je trouve que l'on avait abordé tous les sujets importants: se protéger au travail, apprendre à ne pas tout accepter; ma relation avec mon mari; les sources de stress, les signes avant-coureurs de la maladie, etc. A la fin de la thérapie individuelle, j'avais l'impression que ma vie était en ordre, que j'avais réglé certains problèmes, que la thérapie m'avait aidé à m'affirmer dans certains domaines.

Pour cette nouvelle thérapie, l'adaptation a été beaucoup plus rapide. Après deux ans à ne parler que de moi, je n'avais vraiment plus de sujets de conversation, on avait fait le tour. Là, je peux raconter mon histoire de nouveau, mais on ne va pas tellement en profondeur dans les choses. L'accent est plutôt mis sur les points communs entre les participants. Le fil rouge ce n'est plus le moi, mais les relations qui se créent en abordant des points communs. On va parler pendant une session du deuil, puis de prendre des vacances et de l'importance d'avoir un loisir, de s'octroyer du temps pour soi. Les thèmes sont plus variés, la discussion est souvent légère, parfois plus difficile lorsque l'on aborde le sujet de la maladie. 

La majorité des participants fait partie du groupe depuis plusieurs années, tous ont eu une psychose. Ils m'ont assuré que l'un des avantages de la thérapie de groupe est que les membres détectent l'apparition de la maladie avant qu'il ne soit trop tard. En début de séance, les patients ont la parole. Chacun parle du sujet qui le préoccupe ou qui l'occupe sur le moment. Dans notre groupe, tous ne prennent pas la parole, faute de temps, mais on fait un tour de parole "éclair" à la fin de chaque séance où chacun dit son humeur et quelque chose sur soi. Un psychiatre est présent ainsi qu'un aide-soignant. Ils posent parfois des questions et font une sorte de petit résumé à la fin de la séance. Les thérapeutes aident les patients, mais les patients s'entraident aussi.
"Le participant dans le groupe se rend compte qu’il n’est pas seul avec son problème et que d’autres ressentent les mêmes choses. Le groupe devient une source d’appui et de force. (...) Durant les séances de groupe, on entend quelqu’un parler et on se dit « je ne suis pas comme ça » et en même temps « oui je suis comme ça moi aussi »."
Source: https://www.psy-coach.fr/therapie-de-groupe/

mercredi 3 octobre 2018

Mi Barcelona

Barcelone, c'est ma ville préférée depuis toute petite, c'est la famille, les virées en scooter avec ma cousine dans la ville, les sorties à la mer et les promenades au Parc Güell.

Vue du Parc Güell sur la Sagrada Familia

Le Parc Güell surplombe la ville. On peut y admirer les oeuvres de Antoni Gaudí comme le célèbre balcon au garde-corps ondulé comme des vagues, mais aussi une superbe vue sur Barcelone.
L'entrée du parc

Vue du Parc Güell sur les tours de la ville


Ailleurs dans la ville, il y a beaucoup de traces de Gaudí. Les pavés du Paseo de Gracia sont signés Gaudí ainsi que les deux célèbres maison Batlló et la Pedrera. 

Façade de la Pedrera
Depuis les Jeux Olympiques de 1992, on peut se rendre sur la promenade du Port Olympic et à Maremagnum. Si l'on arrive par les Ramblas, tout au bout, l'on aperçoit la statue de Christophe Colomb pointant son doigt vers l'Amérique. En continuant vers la mer on arrive à Maremagnum. Il s'agit d'une partie du port avec un aquarium, un centre commercial et des cinémas. 
De l'autre côté du port, vers la tour Mapfre, il y a le prénommé Port Olympic. La promenade est assez large pour piétons et cyclistes. On peut y admirer une grande baleine dorée tournée vers la mer.
Le Port Olympique avec la baleine dorée au fond
Le quartier gothique est l'un des plus agréables de la ville pour flâner et se perdre dans ses ruelles. On peut y admirer bien sûr la cathédrale, mais aussi la place Sant Jaume où se trouvent les bâtiments du gouvernement catalan, la Generalitat. Non loin des Ramblas se trouve la Place Royale, l'une des plus belles et animées de la ville avec ses nombreux palmiers.

La Cathédrale du Barrio Gótico
De l'autre côté des Ramblas, le marché couvert de la Boquería et le théâtre du Liceu valent le détour.

Si l'on est à Barcelone, on ne peut ignorer les belles plages de la Costa Brava. Celle de Sitges ci-dessous est l'une des plus prisées.

Plage de Sitges

Cohabiter avec ses parents   Nous avons fait réalité, il y a 6 ans, ce qui serait un cauchemar pour beaucoup : nous vivons avec mes pa...